31 janvier 2007

Bravo, ce matin, à une société française qui permet de pallier le manque d’imagination des amoureux…


A l'approche de la Saint Valentin, le bon tuyau en terme de déclaration d'amour. Une société lancée l'année dernière permet de "dire je t'aime" dans des conditions formidables, elle se charge d'appliquer un scénario réglé dans les moindres détails. Bon, la précision, ça se paye. Les tarifs oscillent entre 550 euros (le dîner lyrique dans un resto italien) et 15.900 euros (l'amour en compagnie de la patrouille aérienne). Pour la petite histoire, ce dernier scénario prend place dans un château construit à la fin du XIXème siècle par Léopold II afin de cacher un des ses amours extraconjugaux, ce privilège royal partagé par les deux tourtereaux contemporains sera couronné par la prestation ébouriffante d'une patrouille de voltige féminine. Au menu également, "Dites-lui je t'aime au stade de France", "Dites-lui je t'aime à la bougie", "dites-lui je t'aime en compagnie de Columbo" ou encore "dites-lui je t'aime en voiture et sur deux roues"... Cette dernière formule devrait plaire aux Belges puisque selon une enquête publiée dans la Dernière Heure ce matin, 69% des Belges auraient déjà eu des relations sexuelles dans une voiture, 21% se seraient même laisser aller à ce plaisir en conduisant. Pour le romantisme, quand même, on repassera puisque 40% des personnes interrogées ont pris leur pied sur les aires très cosy que l'on trouve le long des autoroutes. Je me demande si un jour la société "apotéosurprise" va sortir la formule "Dites-lui je t'aime dans une voiture sur une aire d'autoroute en Belgique avec 11% de chance d'être rappelé à l'ordre par la police". Hum. J'ai un doute.






30 janvier 2007

Bravo ce matin à Paris Hilton qui a décidé de défendre sa vie privée…


Hier, Paris a porté plainte devant un tribunal de Los Angeles. Ce qu’elle veut, c’est la fermeture immédiate d’un site internet qui pourtant lui est entièrement dédicacé. Un site qui est bourré de photos de Paris, qui est plein de vidéo de Paris, qui est rempli de souvenirs de Paris, bref un site internet 100% Paris. Seul problème, c’est que ce site n’est pas géré par Paris, que ce site se fait de l’argent sur le dos de la troublante héritière. Pas bien, quand on sait que Paris Hilton a des difficultés à joindre les deux bouts avec ses modestes revenus annuels estimés à 300 millions d’euros. Mais ne soyons mesquin, si Paris s’oppose avec autant de virulence à ce site internet, c’est pas vraiment pour quelques dollars de plus, c’est uniquement parce qu’elle n’a pas envie de jouer le remake « d’un génie, deux associés et une cloche », Paris risquant d’incarner le personnage de cette dernière… A la base, le problème c’est que Paris Hilton avait entreposé certains de ses souvenirs chez un garde meubles dans un hangar de 6000 mètres carré (!!!). Pour ce service, Paris devait s’acquitter d’une somme de 208 dollars. Et cette tête de linotte (du moins ses sbires chargés de l'ingrate tâche) a oublié de le faire. Résultat dans ces cas-là (c'est stipulé dans le contrat) les biens sont revendus aux enchères. Deux petits malins ont flairé la bonne affaire, ils ont tout acheté pour 2775 dollars et ils ont revendu l'ensemble à une troisième personne pour 10 millions de dollars. Le troisième larron, lui, a élaboré autour des archives de Paris Hilton un site internet payant. Et ça marche. Il faut dire qu’il y a des videos pas piquées des hannetons où les seins de Paris Hilton s’exhibent comme les pommes à l’automne en toute impudeur et opulence. C’est d’ailleurs un des atouts majeurs du site pour attirer le chaland qui doit débourser 40 dollars pour avoir accès à ce trésor impudique… 40 dollars pour un accès valable pendant 1 mois… Il y aurait selon les gestionnaires du site des centaines d’heures de videos personnelles mais aussi des « private home movies with shocking footage », comprenez des truc filmés lors de soirées particulièrement arrosées où Paris se livre à des excès en tout genre. Je vous dis pas, avec des arguments pareils, l’homme qui a mis la main sur ce magot est en train de faire son beurre. D’autant plus qu’il se targue de répondre à des questions essentielles genre : « Paris est-elle bixsexuelle ? Est-elle la même en famille qu’à l’écran ? Paris est-elle alcoolique ? Qu’écrit-elle dans son journal intime ? A-t-elle vraiment refilé de l’herpès au fils de Cher ? Eh oui, même pour ça il y aurait la réponse sur « parisexposed.com ».

PS: pour des raisons évidentes de droit à l'image, nous n'avons osé utiliser des images de Paris Hilton pour illustrer ce texte d'où cette photo de l'hôtel Hilton à Paris...

PS2: pour ceux qui aurait loupé le moment de poésie de Fabrice, ce matin.
Paris,
Vile
Lumière.

29 janvier 2007

Zéro, ce matin, à Akira O’Connor, un professeur de l’université de Leeds qui me plonge dans l’incertitude…


Au centre de ce désarroi, le sentiment de déjà-vu, cette impression d'avoir déjà vécu une situation que vous êtes en train de vivre. Une explication scientifique satisfaisante avait été élaborée pour expliquer le phénomène, un problème de transfert de données des yeux vers le cerveau. Le laps de temps entre l'information transmise par l'oeil droit et celle transmise par l'oeil gauche pourrait perturber le cerveau au point de lui faire croire que la situation vécue n'est qu'un remake de notre histoire personnelle... Sympa. Le problème, c'est que notre brave Alkira a pris connaissance du témoignage d'un aveugle qui affirme, lui aussi, être victime de ce sentiment de déjà vu... Ce qui fait désordre dans la thèse optique telle que je viens de vous la décrire...




Ce sentiment de "déjà-vu" figure parmi les grands mystères dont les scientifiques ne parviennent pas à démonter le système. Pourtant les hypothèses ne manquent pas. Certains pensent que notre cerveau est victime malgré lui d'une faculté développée par nos ancêtres qui analyse notre environnement et les éléments qui composent celui-ci. Objectif: vérifier qu'il ne s'agit pas d'une situation déjà vécue qui nécessiterait un comportement particulier. Autre démonstration piquée sur http://www.paranormal-info.com/Les-Impressions-de-deja-vu.html: "Une zone du cerveau, le parahippocampe, serait à la source des sentiments éprouvés lors d’une impression de déjà vu. Le parahippocampe fonctionne habituellement en complémentarité avec l’hippocampe, le siège de la mémoire, qui permet de déterminer s’il y a effectivement concordance entre des expériences déjà rencontrées et une situation actuelle. Lors de sentiments de déjà vu, le parahippocampe fonctionnerait seul, sans l’hippocampe. Il ne subsisterait donc que le sentiment étrange caractéristique du déjà vu".


Le saviez-vous?

Le terme de « déjà-vu » semble avoir été utilisé pour la première fois par un médecin français, Émile Boirac, en 1876.

26 janvier 2007

Bravo ce matin à l’attaque cérébrale qui a touché un patient américain…



Je sais, c’est un bravo pour le moins étrange. L’attaque cérébrale c’est quand même une fameuse calamité qui d’habitude ne pourrait provoquer ici-même qu’une logorrhée interminable placée sous le signe d’un Z signé à la pointe de la plume, un « Z » qui veut dire zéro. Et pourtant, l’attaque cérébrale qui a frappé ce patient américain se voit décerner un Bravo, pourquoi ? Eh bien parce qu’elle ouvre des perspectives inouïes pour tous ceux qui veulent arrêter de fumer... Antoine Bechara de l’université d’Iowa a été intrigué par le témoignage de ce fameux patient. Celui-ci avait donc été touché par une attaque cérébrale et avait signalé à ses médecins que curieusement depuis ce jour-là, il n’avait plus aucune envie de fumer une cigarette. Et pourtant, il en grillait notre homme, une quarantaine par jour. Antoine Bechara a commencé à interroger plusieurs patients qui auraient pu être dans le même cas… Ils ont cherché ceux qui fumaient avant d’être victime d’une attaque… Sur 69 patients dans le cas, Antoine Bechara et ses collègues ont remarqué que 19 avait subi des lésions au niveau de « l’insula », une petite zone du cerveau qui est active dans le ressenti des émotions… Et là, ils se sont aperçus que ces lésions avaient eu visiblement un impact sur l’envie de fumer. Impact radical puisque sur les 19 patients concernés, 13 avait subitement laissé tomber leur clope, sans effort, sans ressentir de manque… Pour arrêtez de fumer efficacement, faut-il se payer une attaque cérébrale ? Evidemment non. Parce que à ce rythme-là, on pourrait préconiser comme remède miracle l’amputation de la bouche et des deux mains, la cigarette intelligente qui explose quand on l’allume… Non, en fait les chercheurs se disent qu’on pourrait développer des molécules qui cibleraient cette petite zone du cerveau, des molécules qui auraient comme mission de délivrer les fumeurs de leur terrible addiction. Bon pour l’instant on n’en est encore qu’au début. Il va falloir affiner l’étude, bien recouper le jeu d’influences entre l’insula et la soumission à la cibiche. Il va falloir aussi s’assurer qu’en titillant l’insula on ne va pas provoquer des dégâts collatéraux ce serait bête de se délivrer de la cigarette pour devenir un accro des voitures rouges, des posters de David Hamilton ou pire du dernier album d’Eddy Wally.




La dépêche pour en savoir un peu plus:




WASHINGTON, 25 jan 2007 (AFP) - Une partie précise du cerveau appelée Insula
est apparemment liée à l'accoutumance à la nicotine et les personnes chez
lesquelles cette zone a été endommagée n'éprouvent plus l'envie irrésistible de
fumer, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis.
Des chercheurs ont étudié 69 patients anciens fumeurs ayant subi des
dommages cérébraux, dont pour 19 d'entre eux touchant l'Insula, une zone qui
joue un rôle clé pour les émotions.
Dans ce groupe, 13 (68,4%) avaient arrêté de fumer et 12 d'entre eux y sont
parvenus rapidement et facilement, indiquant ne jamais avoir eu d'envie
pressante de reprendre une cigarette depuis, indique la recherche parue dans la
revue Science datée du 26 janvier.
"L'un des problèmes les plus difficiles dans toute forme d'accoutumance est
d'arrêter l'envie irrésistible de fumer, de manger ou de prendre une drogue",
relèvent les chercheurs Antoine Bechara et Anna Damasio de l'Université de
Californie du Sud (ouest).
"Nous avons désormais identifié une nouvelle cible de recherche dans le
cerveau", ajoutent ces scientifiques.
Bien qu'intéressante, la mise au point de médicaments ciblant l'Insula et
pouvant aider des fumeurs à arrêter de fumer n'est pas pour demain,
soulignent-ils.
Mais à plus court terme, il serait peut-être possible d'évaluer le succès
des thérapies antitabac actuelles en mesurant l'activité de cette région du
cerveau, estiment ces chercheurs.
Cette étude a été largement inspirée par le cas d'un patient qui fumait deux
paquets de cigarettes par jour avant que son Insula soit endommagée par une
attaque cérébrale. Il avait arrêté de fumer immédiatement après, précisant aux
chercheurs en avoir perdu l'envie.
L'Insula reçoit des informations provenant d'autres parties du cerveau et
paraît jouer un rôle important pour exprimer différentes sensations comme la
faim, la douleur, l'envie de fumer ou de se droguer.
Comparativement à d'autres régions cérébrales, l'Insula n'a pas beaucoup
retenu l'attention de la recherche sur l'accoutumance à la drogue. Pourtant
d'autres études basées sur l'imagerie du cerveau ont montré que cette zone est
stimulée par des images de personnes se droguant ou des objets liés à l'usage de
la drogue.
js/vmt/chv

25 janvier 2007

Bravo ce matin à Diderick Legrain, un journaliste namurois, qui se lance dans une nouvelle aventure…

Diederick Legrain est journaliste à Publi-Namur... Un vrai journaliste d'investigation qui n'hésite pas à lancer des scandales et à se mettre en danger. C'est lui notamment qui a parlé le premier, dans la presse, du scandale SOTEGEC. Aujourd'hui, il lance un édito-vidéo visible sur "You Tube" où il poursuit le travail effectué pour l'hebdomadaire toutes-boîtes. Au menu cette semaine un scandale au CPAS namurois.

http://www.youtube.com/watch?v=yh5iXqnxg7s


Diederick Legrain a également écrit un livre sorti aux Editions Namuroises "Politiquement correct: peut-on tout dire en Belgique?". Dans sa préface on peut lire: "Cet ouvrage n'est pas consacré à l'extrême droite, mais à l'étouffement du débat d'idées, dont je situe l'origine dans une censure tout à fait spécifique au "politiquement correct", une censure au nom de la tolérance et du respect. Mon propos n'est donc pas de donner raison à l'extrême droite, mais de relever les sérieuses altérations de la réalité causées précisément par le souci de ne pas lui donner raison. Ce souci, légitime et largement partagé, revient néanmoins à abandonner le terrain des idées dérangeantes aux extrémistes, leur conférant ainsi un "monopole de l'insolence" dont ils tirent un profit électoral évident".
Ce livre est diffusé par les Presses universitaires de Namur: 081/72.48.84

24 janvier 2007

Bravo ce matin à des chercheurs du Texas qui vont nous permettre de décomplexer?



"Allez. Allez. Avouez. Vous aussi quand vous étiez jeune et que vous alliez à des soirées, parfois, avouez-le, vous nourrissiez des complexes. Les soirées, nous y allions quand même pour nouer des contacts et qui sait, trouver l’âme sœur, le grand amour de sa vie… Et des « grands amours de sa vie », il y en avait plein de potentielles lors de ces soirées, des filles plus jolies les une que les autres, attirantes et même pas maquées avec un petit copain. Le problème, c’est qu’il y avait les autres… Les autres gars qui, eux aussi, cherchaient l’âme sœur dans le tohu-bohu de la sono qui crachait ses décibels. Et ces autres Fabrice, qu’est ce qu’ils nous inspiraient : de la jalousie. Oui, soyons sincères de la jalousie. Parce que nous les trouvions plus beau que nous, parce qu’ils avaient plus d’aisance, parce qu’ils avaient le dernier pull « Sash » à la mode et que nous, nous avions celui de la saison passée. Et puis ils dansaient mieux que nous sur Spandau Ballet et en plus ils avaient de l’humour. Bref à côté nous étions des canules. Et nous restions seuls, tétanisés par ces rivaux trop beaux pour nous. Eh Bien Fabrice, des chercheurs texans, emmenés par la psychologue Sarah Hill, nous l’affirment, c’est normal… Nous nous les trouvions trop beaux, mais si ça tombe pour les filles, c’était pas aussi évident que ça… Que je vous explique… Lors de l’étude menée là-bas, on a montré des photos de personnes à des cobayes hommes et femmes… Les portraits représentaient des personnes des deux sexes… On a demandé aux cobayes d’évaluer l’attractivité des personnes de leur sexe… les hommes jugeaient les hommes et les femmes, les femmes. Puis on a demandé l’inverse… Conséquence, les hommes ont évalué les hommes de façon beaucoup plus positive que les femmes….

Et qu’est ce que ça prouve ?

Que nous avons un peu tendance à surévaluer l’atout séduction de nos rivaux. Et n’allez pas me dire que c’est humain, en fait c’est plutôt animal… Tout cela s’inscrirait dans l’Evolution et les besoins de reproduction de l’espèce. En fait on se mettrait en tête que les autres sont vachement plus balaises que nous uniquement pour nous donner la force de nous surpasser. Ce serait une espèce de stimulant destiné à sortir de nous même pour conserver notre partenaire ou alors attirer une nouvelle conquête… Voilà une découverte qui éclaire pas mal de nos comportements et qui expliquent de nombreux constats… Car faut bien le dire Fabrice… Il vous est arrivé aussi de croiser, beaucoup plus tard, un de ces bellâtres devant lequel vous étiez blême de jalousie dans votre jeunesse… Il a pris 50 kilos, s’habille comme le dernier des dépenaillés et lâche des platitudes à mourir de honte… Et là vous vous dîtes, comment ai-je pu douter de mon sex-appeal ? Eh bien, c’était à cause de l’Evolution… Par ailleurs gare au crise de jalousie qui pourrait attirer inutilement l’attention de votre partenaire sur quelqu’un qu'il n’avait même pas remarqué lui même… Je vous dit pas le nombre d’infidélités et de trahison provoqué par les trompés eux-mêmes, tout simplement encore une fois par ce comportement pervers induitspar l’Evolution… Bref, un conseil… Il faut arrêter de se diminuer et penser que nous sommes les meilleurs, en plus dans notre cas, c’est ce qu’il y a de plus vrai au monde…"
http://www.economist.com/science/displayStory.cfm?story_id=8313758
BONUS:

Dans cette intervention j'évoque Spandau Ballet, groupe néo-romantique qui eut son heure de gloire dans les années 80. D'où cette sortie de Fabrice Collignon, mon comparse depuis toujours, "Dans le temps, on disait que c'était le groupe le plus fainéant de la bande FM, parce que quand ils nettoyent, ils se pendent au balais". Je remercie chaque jour Dieu de m'avoir donné Fabrice comme complice matinal...

23 janvier 2007

Bravo ce matin à Marie-Rose Armesto, journaliste de la rédaction d’RTL qui nous a quittés cette nuit…





Mon cher Fabrice, il est difficile de parler de ceux qu’on aime. Ce matin, pour parler de Marie Rose, j’avais imaginé plusieurs subterfuges pour ne pas me laisser submerger par l’émotion… J’aurais pu lui décerner, un zéro, zéro pour nous avoir quittés si tôt, à seulement 46 ans. J’aurais pu lui écrire une lettre et vous la lire en direct. Mais je crois que Marie Rose n’aurait pas aimé cela. Pas de pathos. Des faits. Des faits. Et surtout du concret. Voilà donc Marie Rose, petite fille de 8 ans débarquant en Belgique. Petite fille issue de l’immigration espagnole. Une immigration difficile… Les parents de Marie Rose sont sans le sou… A un point tel qu’ils ont fait deux mille kilomètres avec un matelas ficelé comme un saucisson, un matelas confectionné avec des feuilles de maïs parce qu’ils n’avaient pas d’argent pour en acheter un ici en Belgique… Ceci est plus qu’une simple anecdote… Marie Rose se souvient, de ce matelas, aveu de pauvreté, transporté à travers tout Paris… Elle dira dans une interview : « Ce matelas a été un traumatisme, il a façonné, structuré mon existence et ma personnalité. Son souvenir conditionne encore ma vie aujourd’hui. Il m’oblige à la rigueur, à la ténacité et au professionnalisme. Je me suis accrochée pour réussir mes études, pour réussir dans ma profession et dans ma vie privée ». Son itinéraire je vous en ai déjà parlé dans le journal de 6h00… Les grandes lignes… de la radio à la télévision, de Luxembourg à Bruxelles, de l’Algérie à l’Afghanistan, de la Bosnie à l’écriture de son livre « Son Mari a tué Massoud ». Marie Rose c’était une femme d’action… Même la maladie n’avait pas raison de cette énergie… Elle était de plus en plus frêle, mais n’hésitait à venir se replonger dans la rédac. Elle se battait sans relâche…

Il faut noter que Marie Rose a participé au lancement de Reporters Sans Frontières…

C’était en 1990. La liberté de la presse. Un des ses combats. Elle s’investira aussi pour secouer les institutions européennes dans les années 90 pour dénoncer l’inaction dans le drame de Srebrenica… Elle accomplira des missions pour les organismes internationaux, elle ira en Iran et en Algérie… En Albanie, elle réalisera des reportages à Tirana, dans les hôpitaux notamment… Ils auront un impact important… Puisque une vaste opération de solidarité sera lancée avec Bel RTL pour récolter du matériel destiné aux enfants de là-bas… Militante, Marie Rose ? Elle n’aimait pas ce mot… Le mot « engagé » peut-être lui convenait plus. Mais trop galvaudé… Non, Marie Rose se contentait de dire « Notre engagement, c’est notre métier ». Marie-Rose était un exemple de journaliste actif… sérieux, rigoureux et tout en sensibilité… Un exemple pour la rédaction… Marie-Rose avait aussi des avis tranchés, c’était une personnalité… avec qui il faisait bon d’exposer ses arguments même s’ils étaient contraire aux siens. Marie Rose était une femme de débat. Hier, je discutais avec Jean-Pierre Martin, homme de toutes les vies de Marie-Rose, sa privée et sa professionnelle… Je lui ai demandé et si tu devais décrire Marie Rose en deux qualificatifs… Jean-Pierre a réfléchi… Il a dit « Juste »… Puis il a ajouté : « Non écoute je crois que c’était tout simplement une femme extraordinaire »… Après ça, je ne peux plus ajouter grand chose…

22 janvier 2007

Bravo ce matin à Thierry, qui s’est rendu coupable d’un très chouette site internet…


Un véritable hommage à la grand-mère de Thierry et à toutes les grand-mères du monde, ces grand-mères toujours riches en conseils qui rendent plus facile la vie de tous les jours. Celle de Thierry, elle consignait ses trucs et astuces dans des petits carnets qu'elle plaçait dans des tiroirs... Grâce à une idée lumineuse de Thierry (mais aussi à Thibault qui visiblement a mis le tout en webmusique), ces conseils ont donc trouvé une deuxième vie sur un joli site internet qui sent la lavande, l'orange plantée de clous de girofle et le pot de confiture. Déjà un must sur internet... Lorsque 250 personnes sont venues sur le site, le grand-père de Thierry aurait déclaré: "250 personnes! C'est déjà un village."

http://www.lescarnetsdemarielouise.be/
Un des conseils:
"Si en vacances, vous ne disposez pas de balance, souvenez-vous que une cuillère à soupe bien remplie contient environ:
30 g de beurre, 30 g de sucre
20 g de cassonade, 25 g de farine
25 g de fécule, 25 g de sel
une tasse à café remplie à ras contient environ:
200 cl d'eau, 100 g de farine
190 g de sucre semoule, 210 g de sucre cristallisé
180 g de riz, 175 g de pois sec"...

19 janvier 2007

Bravo ce matin aux gestes qui permettent d’être plus efficace?

C’est un petit mail bien intentionné qui a débarqué dans ma boîte à courriel, ce matin. La lettre par internet du magazine Bizz. Une lettre qui chaque fois aborde un thème bien particulier, en l’occurrence ce matin, le thème c’était « Pas Touche ! ». Ce qu’affirme « Bizz », c’est que le fait de toucher une personne la rend plus réceptive à une demande… Ce constat se base sur une expérience. Je vous plante le décor. A l’entrée d’un supermarché, un vendeur propose des morceaux de pizza… Tous les clients qui rentrent sont sollicités… Petite particularité… Le vendeur touche l’avant-bras de ses clients une fois sur deux… Résultat: quasiment quatre clients sur cinq qui ont été touchés goûtent la pizza… Le rapport tombe à un pour deux pour les autres… Parmi les personnes qui ont goûté la pizza, deux sur cinq qui ont été touchés en achètent, par contre ceux qui ont été privés de contact corporel sortent leur portefeuille seulement une fois sur cinq… Avouez que c’est étonnant… En fait l’étude du phénomène n’est pas neuve… J’ai retrouvé dans mes archives un vieil article du magazine Sciences Humaines. Là aussi, on retrouve des exemples épatants. Ainsi le garçon de café ou la serveuse qui touche le bras de ses clients reçoit plus fréquemment un pourboire que les autres. Epatant donc, mais aussi interpellant... Comme le montre le vendeur de pizza, on peut utiliser le « toucher » uniquement par intérêt (vendre, séduire)… Bref, nous sommes victimes de gestes hypocrites et machiavéliques… D’ailleurs, pour l’occasion, je me suis replongé dans le livre de Joseph Messinger qui s’appelle « Ces gestes qui manipulent »… Et il met en garde dans son bouquin… Notamment contre les vraies fausses poignées de mains… Comme celle prodiguée par celui qui vous serre la pogne de droite et l’avant bras de ses deux mains… Le truc serait très en vogue aux Etats-Unis. Jacques Messinger affirme que les gens qui pratiquent de la sorte investissent leur intelligence dans leur malice et seraient dépourvus de sensibilité ou de chaleur humaine élémentaire. La personne qui fait sien un tel serrage de pinces vous envahirait et tenterait de neutraliser d’entrée de jeu vos mécanismes de défense. Explication : l’avant bras est le bouclier naturel du visage… C’est celui que levez lorsqu’un danger survient… En s’emparant de votre avant bras, votre interlocuteur annihile ainsi votre système de défense… Bref, aujourd’hui si on vous touche… Vous laissez pas faire… Il y a peut être anguille sous roche…

Les références du livre de Messinger: "Ces gestes qui manipulent, ces mots qui nous influencent" chez First Editions. Une nouvelle édition vient de sortir.

18 janvier 2007

Bravo au vocabulaire qui n’arrête pas de s’enrichir et qui nous offre chaque jour de nouveaux mots à découvrir….

Hommage ce matin au mot "Médior" pas encore disponible dans le dictionnaire. Il s'agirait d'un néologisme à tendance pseudo-latine censé définir la tranche des 45 ans et plus. Cette catégorie viendrait donc se caller très judicieusement entre les juniors et les seniors. En clair, les mediors seraient des jeunes vieux qui ont toujours envie de rester actif et au courant de ce qui est tendance. Ce seraient les enfants de l'expo 58 et de mai 68... Ce mot a été épinglé cette semaine chez nos voisins flamands qui ont vu l'arrivée en kiosque du magazine "Milo" qui s'adresse à cette cible-là.

http://www.milozine.be/cps/rde/xchg/milo/hs.xsl/index.html

Au menu, gastronomie, sexe, livres, voyages, argent et nouvelles technologies. Visiblement, c'est hyper-cool d'être un medior d'autant plus qu'il y aurait cette touche de rock'n roll et de joie de vivre propre à cette génération.



On notera que le "Medior" ressemble (du moins au niveau de la génération) au baby-boomer... Petit rappel de la typologie des générations: après les baby-boomers, on trouve la génération X (64 - 77) et la génération Y (78 - 94). Pour la génération actuelle (baptisée Z par défaut), le mensuel Technikart vient de la baptiser la génération des "baby-losers" en référence aux "baby-boomers". Il est question de jeunes de 20 ans qui n'auraient pas d'illusions, mais plein d'idées. Hum... Vingt ans, cela veut dire né en 1987... Problème, cela relève de la génération Y... Vous me suivez?

17 janvier 2007

Bravo ce matin, à un site internet allemand qui permet à tout un chacun d’organiser sa propre manifestation….

Un site internet allemand offre la possibilité de louer des manifestants à l'heure ou à la journée pour vos grandes causes ou vos petits coups de gueule déclinés en rassemblement populaire contestataire. Cela vous coûtera 145 euros par manifestant/journée, 10 à 30 euros pour le tarif horaire. Pour les négligents, Erento propose aussi tout l'attirail du parfait petit manifestant (mégaphone, camion sono, pancartes etc). Les manifestants se choisissent sur catalogue comme dans une agence de mannequin ou un service de rencontre matrimoniale.
(ci-dessus, Katharina, manifestante potentielle choisie tout à fait au hasard parmi les 313 propositions...)

http://www.erento.de/mieten/agenturen,_personal_dienstleistungen/personal/demonstrant/

Cette initiative inquiète en Allemagne où une manifestation avait fait grand bruit en décembre dernier. Deux cents médecins étaient venus manifester devant le parlement en blouse blanche, une blouse qu'ils avaient jeté comme on remet son tablier, fâchés de la réforme de la santé. Le lendemain, on apprenait que 170 de ces manifestants étaient des étudiants et des chômeurs recrutés pour l'occasion. Des voix se sont élevées pour dénoncer cette manipulation de la démocratie et du droit de manifester. Les élus ont notamment été interpellés afin qu'ils votent une loi qui obligerait de rendre publique ce type de pratique. Certains se sont donc insurgés, d'autres par contre, ont utilisé cette affaire comme source d'inspiration à l'instar de Chris Möller et Uwe Kampschulte, les propriétaires du site "Erento.de". Ceux-ci soulignant par ailleurs que leurs manifestants n'acceptent pas les concentrations à caractère raciste ou xénophobe.

Alors finalement, bravo ou zéro?

16 janvier 2007

Zéro, ce matin, à l’Alliance pour la Planète qui lance une grande action de sensibilisation au réchauffement climatique. Ben c’est plutôt sympa comme


Voilà le début du communiqué de l'Alliance:



Le 1er février 2007, dans toute la France : Participez à la plus grande mobilisation des citoyens contre le Changement Climatique !
L’Alliance pour la Planète lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes de répit pour la planète : tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00. Il ne s’agit pas d’économiser 5 minutes d’électricité uniquement ce jour-là, mais d’attirer l’attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d’énergie et l’urgence de passer à l’action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique.



"Le problème, c’est que ça été lancé en France… Ils s’en fichent de couper le courant entre 19h55 et 20h00. A la télé, ils n’ont rien que des pubs avant le journal de 20h00, mais chez nous… Z'ont pas pensé à ça… Moi je veux bien couper le courant mais pas à cette heure-là, sur Tvi, y a « Tout s’explique » avec Luc Gilson et y a aussi les Simpson sur « Club ». Alors moi je veux bien lutter pour la protection de la planète, mais faut pas exagérer, je vais quand même pas perdre cinq minutes de la pédagogie de Luc ou des idioties de Bart… En plus vous imaginez le pauvre Michael Pachen, dans son studio ce soir là pour All Access… Le dilemme auquel il va être confronté, être citoyen ou pas… Appuyer sur les interrupteurs ou pas… Je suis pas sûr que la direction serait super-heureuse de voir un de ses animateurs pousser aussi loin le sens civique… Non ça ne va pas. Bien sûr ils vous diront, à l’Alliance, que l’important c’est surtout de couper la lumière. Mais la télé, les loupiotes de la table de mixage, ça génère de la lumière… Les choses, on les fait jusqu’au bout ou alors on ne les fait pas… Bref, bravo pour l’action, mais zéro pour le timing… " extrait du bravo/zéro de ce 16 janvier.




15 janvier 2007

Zéro ce matin au beau temps qui nous fait perdre la boule…

Hier, il a fait super beau. Un ciel bleu épatant. Un soleil généreux comme un bon samaritain. Des températures aussi agréables qu’un bon risotto milanais. Que demandez de plus ? Le problème c’est que derrière ces conditions météo idylliques se cachaient un piège, un horrible piège… Ces derniers jours, je trouve qu’on se moque un peu vite de ces pauvres plantes et de ces animaux qui sont complètement déboussolés et qui, en plein hiver, s’offrent des comportements printaniers… Hier, je l’avoue, moi aussi je me suis laissé prendre au piège… Vous savez quoi ? Je me suis lancé dans du jardinage. Eh oui du jardinage comme aux beaux jours retrouvés… Et du lourd… Pas de la binette de plate-bande… Cela a commencé par l’éradication d’un troupeau de Millepertuis qui paissait dans mon jardin depuis bien trop longtemps au point d’avoir un réseau de rhizomes aussi dense qu’un pot de miel est chargé de sucre… Et j’ai bêché, bêché… Puis j’ai retaillé des plantes à bulbes qui traînaient par ci, par là… J’ai déplacé des framboisiers encombrants, j’ai organisé la transhumance d’une famille de fougères, déplacé des pierres qui m’on semblées aussi lourdes que la falaise dont elles avaient été extraites… Bref, j’étais loin d’être un nain de jardin, j’étais un Titan de Jardin avec les gants ad hoc et les outils de circonstances… Mais voilà, comme les bourgeons qui poussent sur les branches, comme les fleurs de fraisiers qui pointent le bout de leurs pétales, comme les oiseaux qui se croient déjà en pleine saison des amours… C’était trop tôt, beaucoup trop tôt… Je n’étais pas prêt… Pas prêt du tout. Regardez-moi ce matin… Je suis complètement cassé… J’ai le dos en compote. Mes biceps, c’est de la marmelade d’abricots. Mes doigts ? Ils sont aussi fringants qu’un étudiant de première candi après sa première journée de baptême… Une horreur… Tout cela, parce que j’ai été piégé par ce temps de printemps… Je suis perdu, perdu… Alors vous direz de faire comme l’oiseau, car rien ne l’empêche d’aller plus haut un oiseau… Mais même les oiseaux ils sont paumés, je les voyais, hier, moi voler comme des pauvres petites boules de plumes ne sachant plus à quel cui-cui se vouer… Faut que ça s’arrête, c’est plus possible… Donnez-nous de la neige et des frimas !

12 janvier 2007

Zéro ce matin au professeur Alexandre B. Mergenthaler, professeur docteur de l’institut de chimie USP….


Vous avez peut-être déjà vu ces photos où un véritable geyser sort d'une boteille de Coca où ont été plongés des bonbons Mentos. Un mail circule pour l'instant qui affirme qu'un enfant de 10 ans a été victime de cette fameuse combinaison explosive au Brésil... En ingurgitant Coca et Mentos, il serait mort d'asphyxie. Pas de panique, ce serait un hoax... www.hoaxbuster.com démonte l'affaire de brillante façon en interrogeant un scientifique français qui répond à l'argumentation fallacieuse du mystérieux professeur Alexandre B. Mergenthaler de l'institut de chimie USP...

11 janvier 2007

Bravo ce matin à Ségolène qui a d’ores et déjà inventé un des mots de l’année 2007…


Ce mot, c'est évidemment "bravitude" prononcé lors d'un voyage en Chine par Ségolène début de ce mois. La droite française estime que la candidate de gauche a été maladroite dans l'utilisation de ce mot un peu gauche. La gauche, elle, estime que Ségo a été adroite. La droite parle de barbarisme. La gauche de néologisme. Tout est une question de mots. Ce mot "bravitude" suscite le débat, en politique, mais aussi en sémantique et lexique. Parmi les questions posées, faut-il introduire "bravitude" dans les dictionnaires? L'encyclopédie en ligne Wikipédia est la première à s'interroger, elle qui est la plus prompte (par la force web des choses) à jongler avec l'actualité. Pour l'instant, les "pour" et les "contre" exposent leurs arguments sur les forums de discussion(http://fr.wiktionary.org/wiki/Wiktionnaire:Pages_Ã _supprimer#bravitude). Faut-il ignorer ce phénomène médiatique ou faut il offrir aux internautes l'opportunité de recadrer un terme que l'on voit partout? Tiens à propos, suite à l'échec ce matin de la prononciation de "bravozérisable", qui pourrait m'inventer un mot qui correspondrait à la définition suivante: "se dit de toute personne, de toute chose ou de tout phénomène susceptible de faire l'objet d'un "Bravo/Zéro" "?

10 janvier 2007

Bravo ce matin à Martin Vidberg, un professeur français qui vient de sortir un livre tout à fait épatant…


A l'honneur, ce jour, "Le Journal d'un remplaçant" paru aux éditions Delcourt. Une oeuvre étonnante où Martin Vidberg mêle son métier de prof, son talent de dessinateur et la gestion de son blog perso. Un cocktail BD attachant et interpellant où ce jeune enseignant dépeint et dénonce, avec le même coeur et la même rage, son boulot de tous les jours. Avant d'être un livre, "Le Journal d'un remplaçant" a été un blog (http://www.bulledair.com/everland/) où Martin Vidberg poursuit d'ailleurs ses propres aventures.


Cet auteur/professeur vient de publier, à 26 ans, une bande dessinée qui fait d'ores et déjà figure de classique pour cette année 2007. Après son passage en tant que remplaçant dans un institut de redressement pour élèves ultra-violents (raconté dans la BD), Martin Vidberg s'est intégré dans l'équipe pédagogique d'une école de campagne tout en consacrant ses loisirs à la bande dessinée.



Le livre est publié dans la collection "Shampooing" dirigée par Lewis Trondheim, un des auteurs les plus prolifiques de la BD française. Lewis Trondheim qui est d'ailleurs cité dans la BD de Vidberg, vu que l'enseignant utilise un des albums de Lewis comme support pédagogique pour accompagner ses élèves...

09 janvier 2007

Le thé doit se savourer sans lait pour qu'il conserve toute ses vertus en matière de circulation sanguine. Des chercheurs allemands ont prouvé scientifiquement que lait versé dans du thé, dans un rapport de 1 pour 10, empêchait le thé noir d'améliorer la capacité des artères à se détendre, à se dilater au rythme des besoins du flux sanguin.
copyrigth photo: Peter Staes
A noter que l'étude ne concernait pas le thé vert... Un thé qui se boit généralement sans lait.




08 janvier 2007

Thierry, ça commence fort. Ce matin, vous nous attribuez un zéro.

Premier bravo-zéro, enfin presque, de l'avenue Georgin... Quitter ses vieux murs, c'est toujours une déchirure...

Voici feu le mur de mon bureau avenue Ariane...

"Cela m'a fait du mal de savoir que ce matin, là, notre studio de l'avenue Ariane, il allait être tout seul orphelin de notre présence... Alors vous l'avez compris, j'ai décidé de faire de la résistance. Ces murs qui ont entendu tant d'éclats de rire et de coups de colère, cette moquette qui se délectait de vos calembours Fabrice, ces vitres qui rendaient notre image avec éclat. Ce matin, tout cela est morne et sans vie... " Bravo/Zéro de ce lundi 8 novembre...



Bon trêve de sensiblerie, nos nouveaux bâtiments sont formidables. Nous les avons investis hier avec l'excitation des élèves découvrant leur nouvelle classe lors de la rentrée scolaire. Bon parfois, il y avait du boulot comme en témoigne cette photo de mon bureau à 19h00, heure à laquelle Bérengère Devos devenait la toute première voix de l'info à passer sur les ondes de l'avenue Georgin.