02 septembre 2007

Pour mieux vous servir le blog du bravo/zéro change d'adresse. Il a établi ses pénates sur le site www.rtlinfo.be sous l'adresse http://blog.rtlinfo.be/bravozero/

25 juin 2007

VACANCES

Le bravo/zéro est en vacances. Deux mois de repos mérité avant de revenir en pleine forme au mois de septembre. En attendant, "Blog à part" prend le relais (http://www.lesblogsapart.blogspot.com/) pour deux mois d'explorations bloguiennes.

22 juin 2007

Bravo ce matin, aux auditeurs qui ont participé aux premiers awards destinés à récompenser la blague la plus plate de l’année…


Et j’ai l’honneur de vous annoncer que les awards de la blague plate sont déjà devenus une institution au vu des nombreuses réactions recueillies, hier. Le monde publicitaire c’est déjà emparée du phénomène, RTL-Tvi pense en faire une série à succès pour la rentrée et Nicolas Sarkozy m’a personnellement contacté pour me dire tout le bien qu’il pensait de cette initiative et désire me rencontrer dans le cadre du sommet de Bruxelles. J’ai du décliner l’offre parce que j’ai quand même autre chose à faire aujourd’hui. Voilà, le jury s’est donc réuni ce matin, ici, avenue Georgin, pour désigner les vainqueurs. Tout d’abord une mention d’honneur à Bernard qui nous a envoyé pas moins de huit blagues plate et qui reçoit par ailleurs le prix de la blague la plus gore : « Qu’est ce qui est vert et qui devient rouge quand on appuie sur un bouton ? Une grenouille dans un mixer ». Annick a également été très productive. Elle aussi remporte un prix, le prix du jeu de mot le plus tarabiscoté : « Pourquoi les chats n’aiment-ils pas l’eau ? Parce que dans l’eau, minet râle. ». Elle est très forte celle-là, il faut bien l’avouer. Le jury n’a pas hésité une seconde. Tout comme, il n’a pas hésité à remettre le grand prix de nos awards à un anonyme qui a posté la blague plate suivante. « Savez-vous pourquoi les éléphants se déplacent en troupeau compact ? Parce que c’est celui du milieu qui a la radio ». Enfin, le prix « spécial petit déjeuner » est empoché par un autre généreux blagueur anonyme qui pose la question suivante : « Comment s’appelle un fou furieux dans un champs de blé ? Un céréal killer ! ». Il y avait aussi cette blague-là, la plus plate de toute sans doute : « C’est un homme qui rentre dans un café … et plouf ! ». C’est le prix spécial du jury.
Merci donc à tous ceux qui ont participé à ce grand concours qui, c’est sûr, va être à l’humour ce que les Octaves sont à la musique, ce que la médaille d’or du SAUCICREOR est à la saucisse sèche. Le SAUCICREOR étant comme tout le monde le sait, le concours international de Nouan-le-Fuzelier. Merci donc à tous ceux qui sont venus sur le blog pour y participer… Et comme je parle de ce blog… Merci aux 17 mille personnes qui sont venues le visiter depuis son lancement en cours de saison. Et Fabrice, le blog c’est magique, ce matin j’ai un peu fait les statistiques sur le mois qui vient de s’écouler. Ainsi, des internautes de 52 pays se sont retrouvés ces derniers jours sur le blog du bravo/zéro. Notamment la Polynésie Française, le Mali et la Chine. Pour les villes, c’est Bruxelles qui arrivent en tête. Bravo Bruxelles. Suivie de Paris, de Charleroi et d’Anvers. Je suis étonné par la très haute position de Paris. Et là, je veux lancer un appel à la solidarité national. Il n’est pas normal, par exemple que dans le classement des villes les plus représentées, par exemple, que Petit-Rechain soit classé après Shawinigan. Pas normal que Velizy-Villacoublay se place avant Baudour. Franchement, pour l’année prochaine faudra se ressaisir. A propos de blog encore sachez que si le bravo/zéro va s’éclipser durant l’été je vous retrouverai tous les matins à 7h25 pour « Blog à part », une chronique sur les blogs curieux, bizarroïdes ou tout simplement intéressants que l’on peut dénicher sur la toile… Bye, bye.

21 juin 2007

Bravo ce matin à la publicité en radio qui nous fait redécouvrir les vertus de certaines choses trop décriées…


Je dois bien vous avouer que pour l’instant je suis un peu en retard. En retard sur mon planning. En retard sur les lectures. En retard sur le chantier de maison. En retard. En retard. La tête occupée par mille chose à la fois. Résultat, je suis complètement passé à côté de la remise annuelle des récompenses belges dans le milieu de la Publicité. Ces récompenses en Belgique, passe notamment par deux cérémonies distinctes les CCB Awards et les Effie Awards qui se sont tenues ces derniers jours. C’est comme les Octaves de musique, sauf que là, c’est pas de la zique qu’on distingue, mais bien les meilleures campagnes publicitaires. Les premiers, c’est plutôt pour la création et les deuxièmes, pour l’efficacité. Et cette année, c’est « Bru » qui s’est imposée. Notamment pour sa dernière campagne. Le génie des créatifs de TBWA\, c’est d’avoir utilisé la « blague plate » pour en faire quelque chose d’à la mode, quelque chose de trendy. Et les publicitaires ont utilisé la radio pour mettre en branle leur formidable projet. Réhabiliter la blague plate. Quelle bonne idée ! Parce que faut bien dire qu’elle est pas bien vue la blague plate. Et là elle est glorifiée comme dans ce chef d’œuvre : « Dans une soirée mondaine, un homme dit : « Le champagne vous rend jolie ». « Je n’en ai pas bu » « Moi si » ».

Le monsieur, dans la plub, qui nous parle plantes, trains et champagne est particulièrement flat. Mais c’est voulu… Une blague plate, ça se raconte platement. Moi je dis qu’il faut redonner ses lettres de noblesse à la blague plate. Tout d’abord, la blague plate a des vertus pédagogiques et initiatrices. C’est avec la « blague plate » qu’on apprend à raconter des farces. Moi ce sont les « rions ensemble » du journal de Mickey, de Pif Gadget ou du journal des Castors Junior qui m’on fait connaître mes premiers émois humoristiques. Genre : « Quel est l’animal qui n’a jamais soif ? Le Zébu. Parce que quand zébu, j’ai plus soif ». Pour qu’une blague plate soit très efficace, il faut d’abord qu’elle soit courte. Ça c’est essentiel. Comme celle-ci : « Comment faire la différence entre une bicyclette et un écureuil? Vous les mettez tous les 2 au pied d'un arbre et le premier qui grimpe, c'est l'écureuil ». Les blagues plates ce sont les premières blagues qu’on raconte ou qu’on essaye de raconter à ses parents. Celles qui viennent de la cour de récré, des cousins, du « Petit farceur » etc. Je dis donc bravo à la publicité radio de contribuer à la sauvegarde d’un des pans vitaux de notre patrimoine humoristique… Vous savez quoi ? Puisque la saison du bravo/zéro s’achève. Je lancer une vaste opération de récolte via ce blog. Envoyez-moi vos blagues les plus plates sur le blog et demain avec mon comparse Fabrice, nous sélectionnerons les meilleures pour leur décerner les premiers Awards de l’histoire mondiale de l’humanité de la blague plate. Le palmarès sera dévoilé en direct sur Bel-RTL à 7h50.
L'illustration est de Topor....

20 juin 2007

Zéro, ce matin, aux chercheurs qui sont en train d’embrouiller leur monde, même à l’heure du petit déjeuner…


Bon, ce matin, c’est vrai que tout le monde ne va pas se sentir concerné par ce que je vais raconter. Vous savez, l’humanité est divisée en deux clans. Ceux qui sont café. Et ceux qui sont thé. Je fais partie de la deuxième catégorie. Normal donc, que ce matin, j’ai été interpellé par un article sur le thé, excellent breuvage qui vous donne du peps le matin avec classe et raffinement. Rien à voir, avec le cawa, brut et basique, qui est au thé ce que Jean-Luc Dehaene est à Madame de Rotschild. Vous n’êtes pas sans savoir qu’un grand débat oppose les buveurs de thé. En effet, la moitié de l’humanité qui est plutôt thé que café est divisée encore en deux parties, celle qui prend son thé avec du lait et celle qui prend son thé sans lait. La divergence de point de vue qui oppose ces deux là est énorme. Résultat, chacun essaye de trouver des arguments à faire infuser un thé dans un igloo. D’où l’importance de l’étude réalisée par Janet Kyle et ses collègues de l’université d’Aberdeen en Grande Bretagne. Selon elle, un nuage de lait n’enlèverait rien aux qualités intrinsèques du thé. « Non » affirme-t-elle « le lait ne tue pas les polyphénols qui se trouvent dans le thé ». Derrière ce nom barbare de polyphénols se cachent les antioxydants dont il est beaucoup question depuis plusieurs années. Des antioxydants qui seraient quasiment la recette miracle pour conserver la jeunesse éternelle et gambader jusqu’à la nuit des temps tel un agneau dopé à l’eau de Villée après avoir échappé à la table des fêtes de Pâques. Pour appuyer ses dires, Janet Kyle expose tout le déroulé de l’étude qu’elle a mené avec une rigueur toute britannique.

Mais il y a de quoi être sceptique. C’est qu’il y a pas tellement longtemps, une autre étude a prouvé exactement le contraire. Là, il était question que le lait versé dans le thé réduise à néant les bienfaits antioxydants du thé. Et là aussi, on nous avait affirmé que les choses n’étaient pas dites en l’air, mais que tout était étayé, expérimenté, recoupé. Bref que c’était sûr de sûr il ne fallait pas gâcher son thé avec du lait au risque de se retrouver avec un breuvage aussi bon pour la santé qu’un simple verre d’eau du robinet. Alors vous me direz : « Match nul ». Ben non, pas match nul… On ne peut pas en rester là, il faut qu’un des deux camps obtienne l’argument irréfutable qui fera qu’une fois pour toute on tranchera pour de bon. Faut-il oui ou non boire son thé avec du lait ? Faut dire que les buveurs de thé sont très à cheval sur les convenances… Parce que d’autres questions se posent… Car dans la partie de l’humanité qui regroupe ceux qui boivent du thé avec un nuage de lait, il y a encore une subdivision. Il y a ceux qui versent le lait avant le thé et eux qui font le contraire. Là aussi c’est un débat sans fin. Où là aussi, il est question de réactions chimiques où les caséines du lait viennent effacer l’amertume du lait. Des caséines qui ne seraient pleinement efficace qu’à partir du moment où on verse le thé sur le lait. Je dois bien avouer que tout ça m’a donné mal la tête, ce matin, au moment de boire ma tasse thé. Si bien que l’ai délaissée au profit d’un verre d’eau accompagné d’un cachet d’aspirine…

19 juin 2007

Bravo, ce matin, aux nouvelles technologies qui permettent de trouver du boulot d’une façon différente…




Certains étudiants sont en examen. Y en a même déjà qui ont déjà qui ont terminé, mais qui n’ont pas encore leurs résultats. Pour d'autres, encore, c’est le grand saut. Ils sont en dernière année et ils vont devoir chercher du boulot. Et là, c’est le calvaire. Alors là, ce matin, même si les résultats ne sont pas encore tombés, on va donner des tuyaux pour chercher un job de façon active et moderne. Oui, c’est possible. Non, on n’est pas obligé de s’abimer les yeux en scrutant les petites annonces. Non, on n'est pas obligé d’envoyer des tonnes de CV pour tout juste se faire répondre que vous sympa et tout, et tout, mais que désolé votre profil ne répond pas au profil désiré… Il faut être "in", en phase avec son temps. Première méthode, le salon de recrutement virtuel sur Second Life. Il s’est ouvert, hier, et fermera ses portes (enfin façon de parler), jeudi. Alors Second Life, pour ceux qui ne le savent pas c’est un monde imaginaire, parallèle au nôtre sur internet. Là, chacun peut créer son propre personnage et vivre une deuxième vie. Et donc là depuis hier, cinq grosses entreprises se sont mises ensemble pour recruter. En fait ce site, est devenu pour certaines entreprises un moyen de trouver de nouvelles têtes en marge des circuits habituels notamment dans le secteur des nouvelles technologies. Elles se servent du site pour effectuer un premier tri. Une filiale d’une agence d’interim s’est aussi installée sur Second Life à la mi-mai.

Dans le même esprit, je m’en voudrais de ne pas vous parler de Marie Breton. Marie, elle aussi, a trouvé un moyen de se trouver un job grâce à un internet, et plus précisément via You Tube. Elle a réalisé un CV en images qu’elle a posté sur le célèbre site qui permet de voir des dizaines de milliers de video en tout genre. Voilà un CV tout en poésie, mais aussi bien écrit et surtout très efficace pour prouver que Marie ne manque pas d’idée en termes de créations et de concepts. Et sa video sur You Tube, elle a bien fonctionné. Marie a trouvé du boulot, elle a commencé à bosser lundi dernier. Elle a trouvé du boulot, mais sa video, elle continue de tourner sur internet, c’est un must… Comme un petit film. Elle a déjà été vue par plus de 9700 personnes. Bref en cherchant du boulot, Marie a donné naissance à un petit moment de poésie du travail que se partagent les internautes…






18 juin 2007

Zéro, ce matin, au prix du gaz naturel qui augmente…


Ben, oui, ça augmente. C’est la mauvaise nouvelle du weekend pour le portefeuille. Tous ceux qui sont fournis par Electrabel vont devoir douiller un peu plus à partir du premier septembre prochain. Enfin quand je dis « un peu », c’est un euphémisme, les tarifs pour le gaz naturel, ils devraient augmenter de 13 à 20%. Vous imaginez le truc ? De 13 à 20%, c’est énorme. Cela mérite un gros zéro, non ? Cela dit, vous me direz peut-être qu’il faut bien adapter ses prix pour faire face aux évolutions du marché. D’accord, mais là, de 13 à 21%, comme ça, sans crier « gare ! », c’est un peu fort. Et il n’y pas que moi qui le pense… Ce weekend, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer la chose. Notamment, Test-Achats, l’organisation de défense des consommateurs. Furieuse, qu’elle est. Et elle pointe un doigt accusateur vers le fournisseur de gaz et d’électricité ? En gros la critique est double. Premièrement, Electrabel aurait maintenu ses tarifs beaucoup trop bas ces derniers temps, histoire de faire la nique à ses nouveaux concurrents. Mais là, maintenant la situation serait devenue intenable et Electrabel serait obligée de revoir sa copie. Deuxièmement, si Electrabel est si pressée de revoir ses tarifs à la hausse, c’est que la consommation n’a pas été terrible durant l’hiver, à cause de la douceur. « Moins de consommation » égale moins de revenus pour Electrabel qui pour s’y retrouver un peu aurait donc été forcée de trouver de l’argent pour compenser les pertes, quoi de plus simple dès lors que d’augmenter les tarifs. Entre nous, si ces accusations de Test-Achats se confirment, ce serait quand même vraiment très gros… Ce serait l’antithèse de la fameuse théorie de l’offre et la demande. Normalement, plus la demande est forte, plus le prix est élevé. Ici ce serait l’inverse, plus la demande est faible, plus le prix est élevé tout cela pour permettre à une société d’équilibrer ses revenus… Il y a comme quelque chose qui coince…

Il n’y a pas que Test Achats qui trouve ça louche. Dès samedi, le ministre de l’énergie, Marc Verwilghen, pourtant en affaire courantes, est sorti du bois dans lequel il s’était caché durant quasiment toute la législature. Il envisage de demander au conseil de la concurrence une enquête sur la hausse des tarifs telle que présentée par Electrabel. Pourquoi ? Eh bien parce qu’il soupçonne le fournisseur de gaz naturel de profiter de sa situation dominante sur le marché pour imposer sa loi. Parce que je veux bien, moi, Fabrice, mais là on nous bassine les oreilles avec les économies d’énergie et tout le bazar. Un piège à ouistitis. Consommer moins d’énergie et donc de gaz naturel, je veux bien, mais là, avec ce que dénonce Test-Achats, cela voudrait dire quoi ? Que gentils citoyens impliqués dans le développement durable nous allons brûler moins de gaz naturel, qu’Electrabel donc rentrera moins de sous, et que le mois suivant Electrabel augmentera le prix pour compenser les pertes. Avouez que c’est un peu rock’n roll, on paierait double notre lutte pour la préservation de l’environnement. D’un côté, volontairement, on diminue notre confort. De l’autre, involontairement, on se fait taxer du pognon pour équilibrer les chiffres d’une société que ne s’y retrouve pas parce qu’elle pratiquait des tarifs trop bas pour museler la concurrence… Ah oui, j’oubliais de dire qu’Electrabel n’est pas du tout d’accord avec cette version, elle affirme que si elle augmente ses prix, c’est à cause de « la hausse des prix sur les marchés internationaux ». Sauf qu’en France, vendredi, le gouvernement, là, il a annoncé que le prix du gaz, il n’allait pas augmenter cette année… On n’a pas fini de parler de cette affaire…