22 février 2007

Bravo ce matin à Martie Haselton, une jeune chercheuse américaine qui n’en finit pas de voir l’objet de ses recherches relayé par la presse…


Et c’est ma chatte qui va être contente. Que je vous explique, pour l’instant, ma chatte, elle est en chaleur comme on dit. C’est la période, que voulez-vous, les chattes sont en quête de partenaires pour perpétuer la race. A la maison, les enfants ont été légèrement effrayés par le comportement de leur animal de compagnie, faut dire que tout d’un coup, le petit chaton de l’année dernière s’est transformée en véritable bombe féline sexuelle et fait du gringue à tous les matous qui passent dans le quartier. Cela-dit, on aurait tort de lui jeter la première pierre… Car l’être humain (et plus précisément l’être humaine) répondrait aussi inconsciemment à l’appel de sa maternité en puissance… C’est là qu’intervient Martie, jolie blonde au sourire enjoué, elle a mené son enquête à l’Université de Californie à Los Angeles. Elle a contacté 30 femmes âgées de 18 à 37 ans, elle leur a demandé de passer au labo plusieurs fois sur le mois. Les cobayes qui ne connaissaient pas l’objet des expériences devaient se soumettre à un test d’urine et à une séance photo. Les tests étaient destinés à identifier avec certitude les cycles menstruels des différentes femmes. Quant aux photos, on a caché les visages et on les a soumises à un groupe de 17 hommes et de 25 femmes en leur posant cette question : « Sur quelle photo chaque femme essaye-t-elle d’être plus attirante ? ». Sur les photos, les cobayes qui choisissaient les photos ont la plupart du temps désigné le cliché où la femme était au top de sa fertilité mensuelle. 83% de réussite pour les photos prises pile le jour de l’ovulation. Alors pourquoi ? Eh bien parce que visiblement, les femmes cherchent à être plus attractives à cette période-là. Comment ? En s’habillant différemment… Oh pas de façon outrageusement sexy. Plutôt de façon élégante et à la mode. Ce jour-là, elle porte plus facilement des colliers et des boucles d’oreilles. Elles mettent plutôt des robes que des pantalons… Elles dévoilent aussi un peu plus de leur peau. En clair, l’habillement serait aux femmes ce que les puissantes phéromones sexuelles sont à l’épouse du crabe, ce que les queues multicolores sont aux mâles paons, des moyens de communiquer leurs besoins d’envies reproductives… Cette découverte a donc permis à Martie Hasleton d’être exposée un peu partout depuis octobre dernier du Los Angeles Times au China Dayly en passant par CNN et le dernier numéro en date du New Scientist… Et maintenant le bravo-zéro… La célébrité quoi…