23 mai 2007

Zéro, ce matin, aux femelles requins marteaux qui me donnent ce matin un vague sentiment d’inutilité.



Ben oui, c’est vrai quoi. Pour qui elles se prennent ces femelles requins-marteaux ? Tout commence en décembre 2001, dans un aquarium au zoo Henry Doorly au Nebraska… Ce jour-là, le personnel est confronté à un mystère pourvu de toutes petites nageoires. En effet, là dans l’aquarium se trouve un bébé requin. Tout riquiqui, tout mignon. Une belle naissance, mais qui laisse dubitatif. Car dans cet aquarium, il y a bien une maman requin, mais il n’y a pas de papa requin. Là, à cet endroit, il n’y a que des femelles. Alors je vous entends déjà venir avec vos arguments hyper-rationnels, l’explication elle est tout simple c’est que la femelle s’était faite engrosser avant sa captivité. Ben non, pas possible, ou alors c’était une grossesse longue durée car les femelles, elles n’avaient plus été confrontées à un mâle partenaire depuis trois ans. Bref je vous le dis, un mystère. Un mystère. Les scientifiques se sont donc penchés sur ce phénomène refusant d’emblée l’intervention divine, l’union contre nature avec un oursin ou encore la fécondation in vitro réalisé en catimini par des extra-terrestres descendants des rescapés de l’Atlantide. Ils ont balayé tout cela d’un revers de la main, allez comprendre pourquoi. Très terre à terre, ces scientifiques ont effectué des test ADN. Et là, stupeur, le mystère s’épaissit… Il n’y a pas d’ADN paternel chez le bébé requin… La conclusion des scientifiques s’apparente dès lors à une chanson de Jean-Jacques Goldman : « Elle a fait un bébé toute seule ».

Pas possible? Si! Et la preuve vivante, c’est ce bébé requin qui barbote dans les eaux de l’aquarium du Zoo Henry Doorly. Bon les premiers étonnés, ce sont les scientifiques… Jusque-là constate le directeur de l’équipe qui a mené les recherches « on pensait que tous les requins se reproduisaient seulement via des rapports sexuels, entre un mâle et une femelle », « on croyait que l’embryon de madame requin devait s’enrichir de la petite graine de monsieur requin pour se développer, comme chez les mammifère ». Et bien non ! Tout ça, c’est du passé… Pour mettre au monde sa progéniture, madame peut se passer de monsieur. Mais où va-t-on ? Notez que ce truc a déjà été repéré, de temps en temps, chez des oiseaux, des reptiles et des amphibiens… Cet horrible truc où les femmes se passent de nous, les hommes, mon cher Pierre pour assurer leur descendance s’appelle la parthénogenèse. Un mot barbare qui, ce matin, n’est pas sans m’inquiéter, voire même m’affoler. A quoi va-t-on servir, nous les mâles si les représentantes du sexe opposé commencent à se reproduire toute seule ? A quoi on va servir ? Non cette parthénogenèse faut la bannir, l’excommunier… Chez les pucerons et les hyménoptères, je m’en fous… Mais là, si ça commence à gagner les requins, en plus il paraît qu’en laboratoire, certains savants ont réussi à obtenir une parthénogenèse chez une lapine, un mammifère, comme nous… Je dis « non »… Non aux lapines solitaires, non aux femelles requins-marteaux émancipées… Je revendique aux hommes le droit de continuer à participer au peuplement de la planète…

3 Comments:

At 9:45 AM, Anonymous Anonyme said...

"...certains savant on ..." humm vous êtes aussi fâché avec les pluriels ?

Moi j'dis bravo : les tares mâles ne se reproduisent pas quand elles font un bébé toute seule.

 
At 5:42 PM, Blogger TDupiereux said...

Cette histoire me trouble au point d'en perdre mon ortaugrafe.

 
At 3:20 PM, Blogger Christian13 said...

Lorsque le bébé requin va apprendre qu'il n'a pas de papa, il va croire que sa mère est une fille de joie et qu'elle l'a eu avec n'importe qui parce qu'allez faire comprendre à un bébé une chose pareille c'est fou non ?

 

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