Zéro, ce matin, à l’Association des Constructeurs Immobilier qui vient de sortir une étude très interpellante aux Etats-Unis.
Bon j’avertis. Today, je rentre dans l’intimité des couples. A savoir, la chambre à coucher. C’est que cette association américaine, la NA/HB vient de sortir toute une enquête sur la maison de demain. A quoi va-t-elle ressembler ? Quelle vont être les tendances ? Et là, inévitablement, à un moment donné, ceux qui ont traité le dossier se sont tournés vers cette pièce où finalement on reste le plus longtemps, à savoir la chambre à coucher. Et qu’est ce que j’apprends ? Qu’en 2015, 62% des maisons haut de gamme auront deux chambres conjugales. Qu’est ce que ça veut dire ? Eh bien que dans plus de six maisons sur dix de ce type, il y aura une chambre pour chacun des membres du couple. Par exemple, une pour monsieur et une pour madame… On s’orienterait donc vers le règne de la « chambre à part ». "C’est normal" affirme Stephan Melman, le directeur des études économiques de la NA/HB… "Pour certains couples, il s’agit de s’arranger avec différents horaires de travail, parfois c’est pour s’occuper du bébé la nuit à tour de rôle". Mais un des arguments avancé, c’est aussi la difficulté de partager son plumard. Ronflement bien senti dans l’oreille, odeur de pieds dans les draps, les cheveux de l’autre dans la figure, le conjoint qui vous mord l’épaule parce qu’il rêve qu’il était en train de se battre contre un régiment de rats morts-vivants. Autant d’éléments qui font qu’aujourd’hui, beaucoup de couples s’orienteraient vers la chambre à part… Quelle tristesse mon bon Fabrice, et dire que c’était pour le meilleur et pour le pire. Et ben non, faut croire que le pire, il ne se partage qu’une fois éveillé. Quand on pieute, on pieute, et là, il ne faut que le meilleur…
Au niveau de la bagatelle… Ben oui, forcément, là aussi y a un problème, parce que lorsqu'on est dans des chambres à part, il y a des choses qu’on ne sait pas faire, notez qu’on peut toujours se connecter à internet et avoir une relation virtuelle… Il y a des psychologues aussi qui parviennent à trouver du bon dans ce domaine là… C’est ainsi que je suis tombé sur l'interview d’un psy canadien, John Wright : "La distance qu’on établit" affirme-t-il "aide à maintenir la magie à l’intérieur du couple, comme au premier jour on se rend visite, transis de désir". Ouais, et puis quoi, il faut prendre rendez-vous… En plus, ça coûte cher ce système… Deux chambres à coucher, c’est pas à la portée de tout le monde. Il faut disposer d’un sérieux matelas de billet à la banque. Ou sinon, on peut aller se rhabiller… Et puis après, c’est la salle de bains à part… parce que madame ne supporte pas de retrouver des poils de barbes dans le fond de l’évier au réveil… Et puis la cuisine à part, parce que monsieur déteste voir la vaisselle non rangée. Puis après, la maison à part. Et puis, la ville à part et ainsi de suite… Non, non… Vous imaginez ça à l’échelle d’un pays, c’est un peu comme si au niveau de la Belgique, je sais pas moi, le gouvernement flamand décidait de se séparer petit à petit de la Wallonie, sous prétexte que c’est beaucoup plus sexy de se retrouver à l’improviste au détour d’une négociation sur l’avenir institutionnel du pays. Non, ça se peut pas des choses pareilles… C’est impossible.
1 Comments:
Je conseille pour briser la solitude d'acheter son double virtuel. Car un spécialiste des jeux japonais lance prochainement un nouveau gadget qui permet de créer son "double virtuel" et celui de ses proches. Objectif : analyser les comportements et améliorer les relations humaines dans le monde réel. Ca peut aider à retrouver le chemin de la couche commune...
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